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je suis et ne suis telle qu'en apparence
calme comme horizon où reposent arc - ciel
si calme qu'en plongea
Par letriskell56, le 28.03.2022
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Par Mike, le 14.02.2018
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Par Mike, le 14.02.2018
beau blog. mon blog "voyage onirique" à visiter ici : mondefantasia. over-blog.com
Par angelilie, le 30.04.2017
j'ai apprecié de blog aussi ai-je aisance à partager certains articles sur ma page facebook,enten du avec tout
Par hocine, le 10.03.2017
· la couleur du coeur
· Flocons de neige
· La libellule et la grenouille.
· Apparence trompeuse.
· La corde à linge
· La petite fille des étoiles
· Coeur amoureux
· Mon coeur sourit.
· Trop d'amour, tue l'amour.
· Dans le plus simple appareil
· Là... où l'on s'aime il ne fait jamais nuit.
· La mer ne peut pas tout effacer.
· Les dessous "chic"
· Disparaître pour renaître...là, où tout a commencé.
· Le champ d'orties
Date de création : 28.10.2010
Dernière mise à jour :
02.09.2016
733 articles

Le ventre de la maison
La porte à peine entrouverte, ne m’invitait pas à y pénétrer.
Des planches épaisses et irrégulières, glissées dans le mur entaillé, constituaient l’escalier.
En appuyant sur l’interrupteur, une lumière jaunâtre se déposait sur des briques qui avaient été enduites , il y a déjà plusieurs années, de fonds de couleurs récupérés.
En descendant, l’escalier de fortune, mes mains cherchaient un appui contre le mur, qui au contact de ma paume, se détachait en lambeaux.
La chair de la paroi était suintante et puis, il y avait cette odeur, ce souffle de moisi, qui me remplissait les poumons.
Je descendais dans le ventre de la maison.
La lumière était à peine plus forte qu’un lever de soleil. Mes yeux finissaient par s’y habituer.
Mes cheveux avaient balayés le plafond, et ils s’étaient couverts de filaments blanchâtres.
La partie supérieure de cette pièce m’obligeait à me voûter, comme elle.
Un soupirail laissait passer un peu d’air frais.
Marchant sur un sol glaiseux, courbée, les muscles de mes mâchoires raidis, en apnée, je me dirigeais vers ce point lumineux.
Je me sentais épiée par des milliers d’yeux, je n’étais pas seule, et j’étais éffrayée à l’idée de rencontrer leurs propriétaires.
Mais, il fallait bien que je descende dans la cave, pour effectuer le relevé du compteur des eaux !
M.H.(Michèle Hardenne)